Cet équipementier automobile et aéronautique possède plusieurs usines de production en France et à l’étranger, une douzaine au total. Les usines sont très diverses, chacune implantée sur des territoires différents, avec des paysages syndicaux variés. On peut se permettre de dire que chaque usine a son propre bazar social !
Cette année encore, un plan de performance industrielle est lancé. Évidemment ce n’est pas le premier chantier d’adaptation, et ça ne sera pas le dernier non plus… étant donné l’évolution permanente des produits fabriqués par chaque site et les contraintes imposées par les constructeurs finaux.
Dans ce nouveau plan de changement, le social est un vrai levier. C’est grâce au social que la transformation est possible. Car on le sait, le changement passe par les hommes. L’économique et le financier doivent fixer l’objectif et accompagner, mais à eux seuls, ils ne peuvent rien faire. Malgré toutes les compétences techniques de l’encadrement, si le social reste une boîte noire pour les RH et les syndicalistes, le changement ne s’effectue pas.
Sur chacun des sites, on relève trois attitudes de l’encadrement face au social : soit j’achète la paix sociale en y mettant les moyens ; soit je suis dans l’opposition et ça coince ; soit on joue l’ignorance plus ou moins indifférente en restant dans une posture d’expert (ce qui, à terme, risque certainement de dynamiter le social).
Dans cette entreprise, comme souvent, on subit le social : c’est-à-dire qu’on formalise le légal – on mène les négociations, on fait ce qu’il faut d’un point de vue réglementaire – mais le social n’est en rien un levier de performance et de changement.
L’enjeu est ici de réintroduire le levier social dans la dynamique de l’entreprise comme levier de performance. Et ainsi de faciliter la transformation de l’entreprise par le levier social.
Cardinale sud est mandaté pour intervenir sur chacun des sites. L’ingénierie se fait sur 3 piliers : diagnostic, stratégie, déploiement.
Les 4 piliers de la Qualité Sociale guident notre démarche : l’axe du sens Stratégie-Management et l’axe de l’action Relations-Marketing.
Tous les accords nécessaires à la transformation business ont été signés parce que les modalités pratiques étaient compatibles avec les attentes du terrain. Ce sont naturellement des compromis qui ont été signés, mais dans tous les cas, des compromis acceptables car bénéfiques à l’entreprise et au personnel.
Par ailleurs, la prise en compte du climat social s’est singulièrement améliorée dans l’animation de chaque site.
On a également constaté que la ligne managériale a intégré le levier social comme levier de performance.
Enfin, l’entreprise applique les principes de l’excellence opérationnelle et suite à la mission, les managers ont parlé d’excellence sociale opérationnelle. On garde ce formidable verbatim ! À ancrer dans la culture de l’entreprise.