Cardinale sud est régulièrement sollicitée pour accompagner des projets temps de travail : réfléchir ou préparer, négocier ou renégocier un accord portant sur l’aménagement du temps de travail.
Rappelons que l’aménagement du temps de travail est un facteur clé de la performance de l’entreprise puisqu’il consiste à adapter la durée et les horaires de travail des collaborateurs aux rythmes et besoins de l’entreprise. L’enjeu est double :
– La performance économique grâce à une bonne adéquation entre les ressources et le volume d’activité de l’entreprise.
– La performance sociale grâce à une prise en compte des aspirations professionnelles et personnelles des salariés.
Quand une demande d’accompagnement temps de travail est exprimée, Cardinale sud propose systématiquement une démarche initiale de diagnostic, c’est-à-dire un état des lieux des pratiques de l’entreprise en lien avec le temps de travail, avec :
• L’évaluation de la bonne adéquation ressources/ temps / activité
• L’analyse des écarts (et de leurs raisons) entre les accords temps de travail en vigueur et leur application
• L’identification des besoins opérationnels, des difficultés rencontrées et des freins potentiels au changement
Tous les éléments collectés permettent de hiérarchiser, dans des groupes de travail transverses (opérationnels, fonctions support, RH, finance…), un certain nombre de difficultés, de dysfonctionnements, et souvent des problèmes de fond qui émergent du terrain.
Les deux vraies questions qui se posent alors pour aborder l’étape suivante (étape d’identification des solutions possibles d’aménagement du temps de travail) sont les suivantes :
1) Quelles sont les causes possibles de ces dysfonctionnements ?
2) Quelle part revient effectivement au temps de travail ?
La deuxième question est souvent la plus délicate. L’entreprise peut en effet tenter de résoudre par le levier de l’aménagement du temps de travail, des problèmes qui n’ont rien à voir avec le sujet temps de travail. Elle cherche des solutions de flexibilité pour pallier à des dysfonctionnements d’ordre organisationnel, managérial, RH, technique ou réglementaire.
Parce que l’entreprise ne s’attache pas suffisamment à développer les compétences ou la polyvalence de ses collaborateurs par de la formation, elle veut flexibiliser et augmenter le temps de travail des collaborateurs qualifiés pour répondre à ses besoins.
Parce que le management manque de courage pour annoncer aux collaborateurs un changement d’organisation sur la ligne de production, l’entreprise veut aménager le temps de travail d’une partie des ouvriers pour pallier aux besoins ponctuels de sur-production.
Autant de solutions qui font faire le grand écart aux collaborateurs… et qui ne sont pas viables à long-terme pour l’entreprise.
Voilà pourquoi l’entreprise a tout intérêt à utiliser le levier temps de travail à bon escient, et seulement à bon escient.
